Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Pic de Tarbésou par les étangs de Rabassoles

09/06/2012 : Parking de La Restanque (1632m) – étang de l’Estagnet – col de l’Egue – Etang Noir - Pic de Tarbésou – retour Etangs – La Restanque

 

Le Donezan est une enclave Ariégeoise entre les départements de l’Aude au Nord et les Pyrénées-Orientales par le Sud, mais offre une grande variété de paysages et de difficultés pour chaque randonneur. Nous avons choisi cette fois de rendre visite au Pic de Tarbésou et à ses étangs dit de Rabassoles. Moins prisé que son proche voisin le Roc Blanc, le Tarbésou reste assez épargné de la foule tout en proposant autant de beauté.

Nous quittons le parking de La Restanque à 9h40 avec un temps mitigé et plutôt frais, 7°C. Du parking, prendre au fond de celui-ci, à droite, le chemin forestier balisé de jaune, souvent boueux, qui monte modérément.

 

La pente s’adoucit jusqu’à une passerelle, à droite, permettant de traverser le ruisseau de l’Artounant.

 

Passerelle enjambant l'Artounant

 

Valérie et Florent vont monter à leur rythme en direction des étangs de Rabassoles et nous nous donnons rendez-vous à l’étang supérieur nommé l’étang Noir. Nous devons nous retrouver pour prendre le repas de midi ensemble.

Quentin, Marie et moi partons bien devant pour un circuit plus long. Après une montée en sous-bois, le chemin part tout droit sur un plateau, jusqu’à une intersection. Valérie et Florent iront tout droit afin de traverser le plateau d’Artounant et monter aux étangs. Nous irons à gauche.

 

Croisement des sentiers

 

Le chemin franchit une petite bute herbeuse pour prendre la direction de l’étang de l’Estagnet. Nous entrons dans un vallon plus étroit et l’on suit la rive droite du torrent. Nous nous faisons siffler par des marmottes en alertes, que nous ne verrons pas. Quelques névés sont encore présents sur la partie la plus montante du sentier.

 

Nous allons baptiser ce passage l’échelle de l’Estagnet tant cela ressemble en plus court, à sa proche voisine, l’échelle de Balbonne. Nous arrivons à l’étang de l’Estagnet à 11h en 1h18.

 

Etang de l'Estagnet

 

Cet étang est certainement le moins connu des nombreux que l’on peut trouver dans le secteur, et pourtant il est de toute beauté. Nous le quittons avec regret tant il nous a enchanté.

 

 

La suite du chemin longe l’étang sur la droite jusqu’au déversoir très facile à traverser.

Le col est droit devant.

 

Le déversoir

 

Ensuite le sentier monte droit vers le col d’Egue. La montée est cette fois très sérieuse, direct dans la pente et sans lacet. Un long névé s’étire dans le couloir ; Quentin est à la peine. Le col paraît si proche et pourtant la montée ne finit pas. Que c’est dur parfois !

 

Légèrement sous le col, le sentier part à droite en balisage GR7B (tour du Donezan).

 

Marie et Quentin sous le col et dans le brouillard

 

Il nous aura fallu une heure pour atteindre le col. Il est midi et nous avons encore du chemin.

 

 

Du col, la vue s’ouvre sur la réserve d’Orlu et le tout proche Pic de Brasseil dit Dent d’Orlu.

 

Panorama du col avec à gauche le Pic des Llauses (cliquer sur la photo pour agrandir)

 

Nous quittons le GR7B pour partir dans la crête. Elle n’est pas vraiment praticable car encombrée de végétation de tout type (petits pins à crochets, rhododendrons, myrtilles, etc.…), de rochers et de plus les pentes sont escarpées. Nous trouvons à tâtons un passage sur le versant droit jusqu’à buter sur une éminence rocheuse infranchissable. Donc c’est absolument à éviter pour une fois prochaine.

 

Le Tarbésou pointe au loin sa cime

 

Pic de Tarbésou, étangs Noir en haut et le Bleu plus bas

 

Le chemin étant en contre bas, nous descendons très lentement la forte pente (merci aux rhododendrons qui ont assuré notre descente) pour prendre pied sur le GR. Nous allons retrouver un rythme de marche plus correct, malgré les 2 névés qui semblent vouloir nous barrer la route. Le chemin arrive sur un étang sans nom, sous le Roc de Bragues, où Quentin s’écroule de famine.

 

Une sente remonte au Roc pour retrouver la crête, c’est cela qu’il aurait fallu faire. Avec Marie, on remotive Quentin pour franchir un petit ressaut et poursuivre jusqu’à retrouver le reste de la famille. La descente vers l’étang Bleu s’effectue sans difficulté, le sentier est bien marqué. Il ne reste plus qu’à monter encore 10 minutes pour gagner l’étang Noir supérieur. C’est en arrivant au bord de ce dernier que nous trouvons Valérie, et Florent qui s’impatientait. Nous voici réunis mais il est 14h et l’estomac de Quentin est en souffrance. Nous avons déjà effectué 630m de dénivelé positif, pour 4h19 de marche. Nous prenons notre repas face au sommet du Tarbésou.

 

De ce point, le sommet est tout proche. Les garçons restent ensemble, et avec Marie nous allons effectuer l’ascension. 14h45 c’est reparti. Toujours sur le GR7B, sur une pente modérément inclinée on rejoint un col sous le Pic de la Coumeille de l’Ours. D’ici le GR7B file tout droit en direction du Port de Pailhères, alors que nous, nous poursuivons à gauche notre ascension. Le chemin est bien marqué au sol, mais on peut aussi évoluer à vue. La montée se passe toujours avec la vue sur les étangs à notre gauche.

 

Les 3 étangs vus depuis le Tarbésou

 

Au moment où nous posons le pied au sommet, une marmotte s’enfuit à toute jambe. Quel étonnement. !!! Nous avons mis exactement une heure pour gravir le sommet. Certainement parce qu’il est 15h45, nous allons nous offrir 30 min seuls au sommet.

 

Les mêmes vus du pied du Tarbésou

 

Le temps n’est pas au plus beau, pourtant la vue porte loin dans tous les points cardinaux.

 

Panorama depuis le sommet (cliquer sur la photo pour agrandir)

Nous identifions les sommets les plus proches comme le Roc Blanc, le Baxouillade, le Grand-Péric, la porteille d’Orlu, le Carlit, mais nous ignorons qui est le Pic de Rhule par exemple. Nous avons toute proche la Dent d’Orlu sur son versant « randonneur », ainsi que le massif de Tabe avec le St Barthélemy et plus au Nord la montagne noire dont on devine à peine le Pic de Nore.

 

Montagne de Tabe

 

A 16h15 nous prenons le chemin du retour direction l’étang Noir puis l’étang Bleu. Au niveau de cet étang il faut quitter les marques blanches et rouges du GR pour tourner à gauche au niveau des panneaux de bois. Pourtant nous ne verrons pas de trace et à l’aide du GPS nous retrouverons le sentier. Celui-ci est plus ou moins bien marqué au départ mais une fois dessus, on ne peut plus se perdre.Il descend en lacets vers le premier des étangs.

 

L'étang de Rabassoles

 

Sans difficulté nous regagnons notre point de départ en 2h où nous attendent les garçons qui ont encore beaucoup d’énergie à dépenser, et Valérie. Cette journée s’achève à 18h20.

C’est une randonnée vraiment intéressante qui permet de combiner tous les niveaux et même de faire un sommet par l’accès le plus direct sans que ce soit trop difficile, avec en prime le charme de 3 étangs et de la floraison qui va avec. A y revenir sans modération.

 

Tracé sur carte IGN

 

Les chiffres du jour :

Temps de marche total 7h25 pour 14 Km

Dénivelé positif total : 1025m – Autant en négatif

Point culminant 2364m.



11/06/2012
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