Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Etang de l'Estagnet (09)

07/07/2013 : Parking de La Restanque (1632m) – plat de l’Artounant - étang de l’Estagnet – aller/retour

Depuis que nous avons découvert le Donezan en 2010, on prend plaisir à y retourner chaque année. Cette petite région de l’Ariège, comprend suffisamment d’étangs pour être prétexte à y revenir. Et le principal avantage sur les autres vallées Ariégeoise, c’est qu’ici, c’est accessible aux familles avec enfants en bas âge. Alors que l’été s’installe enfin, que les fortes chaleurs sont attendues en plaine, nous montons nous mettre au frais, au parking de La Restanque. Nous retrouvons Carole, Jaouad et leur petit Adam (5 ans), pour s’élancer à 10h50 vers la fraicheur de la montagne. Au nombre important de véhicules déjà là, nous ne sommes pas les seuls à apprécier ce secteur. Nous partons au fond du parking, en suivant le balisage jaune.

 

On trouve rapidement de petits ruissellements d’eau qui coupent le large sentier, rendant très boueux ces passages là. Les enfants doivent faire preuve d’attention et d’équilibre pour ne pas mettre les pieds dans l’eau. Cela nous oblige à faire quelques contournements, mais sans difficulté.

 

 

Le sentier arrive ensuite au bord du ruisseau de l’Artounant. Nous le traversons à l’aide d’une bonne passerelle.

 

Le sentier monte alors un peu plus dans la belle forêt de hêtres. La fraicheur est bien au rendez-vous. Sans difficulté pour les grands, cette première partie d’itinéraire a quand même ouvert l’appétit à nos petits marcheurs.

 

A la sortie du bois, juste avant de se lancer sur le plat d’Artounant, nous faisons une pause sous un pin à crochets. Mais cet arrêt est de courte durée, car nous avons encore du chemin.

 

Au plat de l’Artounant, au niveau du panneau en bois, nous tournons brusquement à gauche pour gravir une petite bute couverte de genets en fleurs. On redescend sur l’autre versant de la bute, pour suivre un torrent qui arrive de l’étang que nous convoitons.

 

Le Tarbesou se dévoile au fond, dans notre dos

 

Il y a toujours des balises jaunes qui nous guident pour entrer dans le vallon. Le sentier longe le torrent de l’Estagnet pendant la majeure partie de l’itinéraire.

 

A partir de 1750m nous trouvons les premiers névés. Nous sommes tous surpris par cette neige, à une altitude où nous ne devrions plus en trouver. Mais plus on va avancer et plus les névés seront étendus et froids.

 

La partie finale de l’ascension est semblable à un grand couloir. Pourtant, il nous faut franchir cet obstacle pour atteindre l’étang.

 

Je passe alors en tête pour faire de petites marches avec l’avant de mes chaussures. Chacun, en file indienne, va suivre mes pas. Florent et Adam vont faire preuve de prudence et de persévérance. A petit pas, nous nous élevons jusqu’à enfin arriver sur le haut du verrou de l’étang. Nous avons vaincu cette difficulté avec beaucoup de maîtrise, mais à la descente, qu’en sera t’il ?

La vallée dans notre dos

 

Nous verrons bien, car l’heure est plus à manger qu’à penser. Il est 13h15, les petits ventres ont faim. Nous trouvons un coin d’ombre proche du déversoir de l’Estagnet, et à nous le pique-nique. Comme prévu, nous sommes les seuls dans ce coin de paradis. Cet étang, lové sous le versant Nord du pic de Balbonne, est oublié par la majeure partie des randonneurs, et pour notre bonheur.

 

Pic de Balbonne à gauche, col de l'Egue au fond à droite

 

Nous profitons, durant deux heures, de la fraicheur du lieu.

 

 

Immense névé au déversoir

 

A 15h20, nous repartons en revenant sur nos pas. Il n’y a pas d’autre possibilité que de descendre la pente de neige. La neige étant ramollie après plusieurs heures au soleil, cela devient moins critique qu’à la montée. Les deux garçons vont adorer descendre en faisant des glissades. C’est une révélation pour Florent qui en redemande.

 

Nous avons face à nous le Tarbesou et le Pic de la coumeille de l'ours

 

C’est quand même avec soulagement pour les adultes que nous quittons la neige, car nous n’avons eu aucun accident, ce qui n’était pas garanti quelques heures avant. A présent le retour est une formalité.

Au plat de l’Artounant, nous faisons une pause pour le gouter, et pour une partie de frisbee.

 

Nous ne quitterions pas ce lieu enchanteur, mais l’heure tourne. Comme il n’y a plus que de la descente, les garçons accélèrent le pas, et nous avons bien du mal à les modérer.

 

Au niveau de la passerelle, nous allons voir un amphibien endémique des Pyrénées, un euprocte. C’est la première fois que j’en croise un. Pour ne pas l’importuner, nous le laissons au fond de sa cachette et nous n’aurons pas de photo.

On revient sur les parties humides du matin, et c’est quasiment en courant que les petits arrivent à la voiture à 17h50.

Encore un étang que découvrent Valérie et Florent dans ce secteur, et certainement le plus confidentiel. La journée fut réussie aussi bien au niveau de la météo que de l’entente entre les enfants. Une journée qui en appelle d’autres ; un grand bravo pour la volonté de nos marcheurs en herbes.

 

Tracé du jour sur carte IGN :

 

La journée en chiffres :

Temps à la montée pause déduite 2h08 – 1h47 à la descente

Temps de marche total 3h56 pour 7,8 Km à 2,9 km/h

Dénivelé positif total : 308m – autant en négatif

Point culminant : 1912m.



06/07/2013
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