Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Pico de la Maladeta par le couloir de la Rimaye (PD sup)

27/12/2022 – Jour 1 : Plan de Senarta (1380m) – La Besurta – Refuge de la Renclusa (2140m)

 

Bien que n’étant pas le plus haut sommet du massif, le Pic de la Maladeta n’en demeure pas moins le plus escarpé et le plus proéminent du massif. Vu depuis le fond de vallée, il semble être le point culminant local, et pourtant il n’est que le 6ième du massif. Avec Yannick et Joël, nous avons choisi de gravir ce haut sommet par son versant Nord, celui du refuge de La Renclusa et le col de la rimaye. Il s’agit tout simplement de la voie la plus directe depuis ce refuge, donné quand même en 4h30 dans de bonnes conditions de printemps. L’équipe des vaillants Catalans du Vallespir se reforme, c'est-à-dire Joël et Yannick pour m’accompagner dans cette friandise de Noël. Comme nous envisageons la possibilité de faire une boucle, nous laissons la voiture au plan de Senarta, ce qui rajoute à l’approche quelques 7 km. Nous nous mettons en marche à 12h30. Nous remontons le río Esera sur sa rive gauche, en suivant le balisage rouge et blanc de l’itinéraire de la Renclusa. C’est dans un premier temps une piste forestière qui monte jusqu’aux anciens Baños de Benasque, bâtiments désaffectés. A cet instant, nous quittons la piste pour suivre un sentier. Au premier ravin, nous quittons involontairement le sentier pour s’élever fortement vers l’Est. Un regard sur la carte et l’erreur est vite corrigée. Le sentier suit longuement une courbe de niveau, avant de redescendre jusqu’au départ de la station de ski de fond. 

 

Au départ temps annoncé 4h35, il ne faut pas trainer

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Premier carrefour où l'on quitte la piste
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Le sentier est en balcon
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Au fond pointe la cime du Pic de Sauvegarde
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Dans notre dos le vall de Remuñe
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Vue vers le Pic d'Estauas
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Peu de neige à 1800 mètres, raquettes inutiles
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Nous suivons alors les pistes de ski jusqu’au terminal La Besurta. A cet instant, nous trouvons le sentier final qui monte au refuge de la Renclusa. Il ne reste alors qu’à suivre la belle trace. Nous parvenons au refuge à 17h20 en 4h50. Nous avons échappé à une arrivée nocturne. Plus de 40 personnes occuperont l’établissement, chose impensable en France. Repas à 19 heures, coucher à 20h30. Le dortoir est chauffé, un grand luxe à cette altitude et ce moment de l’année.

 

Sur les pistes de ski de fond
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Tuca de la Renclusa
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Cette fois nous ne sommes plus très loin
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Pic de Sauvegarde et Pic de la Mine versant Sud
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Le refuge est déjà à l'ombre
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La trace du jour :

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Les chiffres de la journée :

Temps de marche total 4h50 pour 13,9 km à 2,7 km/h

Dénivelé positif total : 1037m – Dénivelé négatif total : 258m

Point culminant : 2140m

 

28/12/2022 – Jour 2 : Refuge de la Renclusa – Collado de la Rimaye (3231m) – Pico de la Maladeta (3308m ou 3312m) – Refuge de la Renclusa – La Besurta – Plan de Senarta

 

Après une nuit très confortable grâce au chauffage dans la chambre et la discrétion des occupants, lever à 5 heures pour une mise en marche à 6h10. Au départ du refuge la température est juste négative et le vent est pour le moment nul. Nous suivons les traces qui prennent la direction du portillon supérieur. Il y a déjà beaucoup de monde devant nous, la procession des lampes frontales vers les hautes cimes commence de très bonne heure. Si suivre la trace commune permet de s’affranchir de toute recherche d’itinéraire, elle présente aussi l’avantage de fournir une neige suffisamment dure pour nous porter. Hors de la trace principale, la neige n’a aucune portance. D’ailleurs par endroit sur la trace, lorsque la neige casse sous nos poids, c’est du sucre en poudre qui l’on trouve dessous. Nous sommes au début de l’hiver sur un versant nord, et la qualité de neige est médiocre, inquiétant pour la suite. La suite d’ailleurs est une succession de longues rampes où l’effort, sans être extrême, reste inexorablement soutenu. La prise de dénivelé est donc efficace, mais il ne faut pas laisser les battements de cœur s’envoler, sous peine de s’épuiser prématurément. Avec la prise d’altitude, nous rencontrons un vent inattendu qui souffle par bourrasques désagréablement glaciales. Pour le moment ce n’est que du catabatique, donc intermittent, c’est gérable. Je marche devant pour imprimer un rythme raisonnable, lorsque Joël m’interpelle : « Yannick ne va pas bien. » Le plus jeune de nous trois est frappé d’une hypoglycémie, alors qu’il souffre également depuis la veille d’un dérangement gastrique. Il est urgent de le soulager. Je lui prends la corde du sac, lui donne à manger, et avec beaucoup de volonté, le frangin se remet en action. Nous avons beaucoup de temps devant nous, alors il va s’accrocher. Le jour se lève à peine.

 

Lever du jour au Nord/Est

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Gros plan sur le pic de Maubermé
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Yannick chancelle mais ne tombe pas.
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Joël en approche
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Gros plan Pic de Serre Haute à gauche et Maubermé à droite

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Au petit jour, la température tombe toujours un peu, ce qui est le cas en ce jour : -3,7°C. Avec l’arrivée de la lumière naturelle, il est plus facile de trouver le meilleur itinéraire. Nous quittons la voie du portillon supérieur, pour pousser la marche légèrement plus à l’ouest sur notre droite. Ainsi, nous nous mettons dans l’axe du couloir de la rimaye. La face nord du pic de la Maladeta est partiellement masquée par un voile de nuage qui se déchire par intermittence sous la violence du vent. En arrivant au niveau du glacier de la Maladeta, la pente s’atténue enfin. Il est à nouveau temps de s’alimenter car Yannick s’affaiblit encore. Mais tel le roseau, le Catalan plie mais ne rompt pas ; il fait preuve d’énormément d’abnégation, c’est dans la tête que cela se joue à présent. Il ne reste alors « que » 300 mètres de dénivelé pour atteindre la cime, mais ce seront les plus complexes.

 

Dans notre dos pic de Sauvegarde à gauche et pic de la Mine à droite

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Premier regard sur le couloir de la Rimaye
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Gros plan sur le couloir tel que nous l'apercevons
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Premiers pas sur le glacier à 3000 mètres
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Je suis toujours en tête depuis le départ du refuge, et faire la trace ne me pose pas de difficulté, malgré une qualité de neige très médiocre ; par endroit c’est du polystyrène, et souvent elle casse pour être un tas de sucre en poudre inconsistant. Mais c’est Mon Jour, mon cadeau de Noël à retardement, alors je ne donne pas ma part de travail au chien, et je me dépense sans compter, pour soulager au mieux mes partenaires. Le vent est nul à cet endroit, les conditions semblent parfaites. Il est 9h45 lorsque nous nous présentons au pied du couloir de la Rimaye. Le couloir est court, et visuellement, ne présente pas une inclinaison importante. Erreur ! Il ne faut surtout pas sous estimer ce petit couloir ! Par chance à cet instant de l’année, la rimaye est inexistante, donc l’entame du couloir est une formalité. A notre grande surprise, il y a beaucoup de candidats au sommet aujourd’hui, mais seul un jeune Barcelonais nous précède ; la foule est encore très loin derrière. Comme le Barcelonais n’a pas de casque, nous le laissons passer devant, et je lui emboite le pas de façon rapprochée. Yannick et Joël suivent à peine plus bas. Ce petit couloir s’avère très redressé, 50% de moyenne avec des passages à plus de 60. Il n’est pas non plus rectiligne comme nous l’avions imaginé durant l’approche. Le couloir est courbé sur la gauche. Une trace est déjà présente. La neige dans la trace est extrêmement dure, mais totalement sans consistance sitôt qu’on la quitte. C’est « una nieve blanda » comme on dit localement. On trouve un bombement rocheux en mixte où deux dalles granitiques viennent effleurer la surface. Si effacer ce passage en montant ne pose pas la moindre difficulté, le même exercice en sens inverse sera autrement plus complexe. La sortie du couloir est atteinte à 10h15.

 

Le couloir tout proche

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A l'entame du couloir de la Rimaye
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Vue vers le Nord
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Nous engageons le couloir

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Yannick a retrouvé l'énergie
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Le jeune Barcelonais dans l'une des parties les plus verticales
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Yannick proche du ressaut mixte, sous cet angle la difficulté est insignifiante
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Sortie du couloir
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Nous voilà sur la crête, au soleil, mais à la merci d’un vent féroce. Il souffle entre 60 et 70 km/h, avec des rafales à plus de 90 km/h. Par deux fois, sous la violence des rafales, nous serons jetés au sol, et il faudra s’arrondir en attendant que ça passe. La crête est une formalité, pas le moindre pas technique, pas la moindre aspérité, de la randonnée glaciaire, mais le vent glacial et fou nous oppose une résistance inimaginable. Le jeune Barcelonais est déjà de retour du sommet, car c’est intenable. A notre tour, nous atteignons la cime de la Maladeta à 10h30, en 4h20. Malgré les difficultés de Yannick et le vent, nous avons mis 10 minutes de moins que le temps des topos. Nous savons maitriser ce que les Polonais appellent dans l’Himalaya en hiver : « L’art de souffrir ». Hélas, la vue à cet instant n’est pas à la hauteur de ce que nous en attendions. Mais l’on ne boude pas notre plaisir de se retrouver à 3308 mètres. La vue la plus impressionnante est celle sur les parois Est et Ouest, tout comme la fine arête rocheuse Nord montant du portillon supérieur. Quel beau cadeau que d’être là ! Le thermomètre affiche -6°C, mais le windchill (refroidissement aérien) avec un minimum de 60 km/h de vent donne un ressenti de -16°C. Le tissu de mon buff qui entoure mon visage a même gelé. Les spins drift nous lacèrent les parties du visage sans protection. Ça ne plaisante pas ici quand il fait froid.

 

La crête terminale

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Ambiance très glaciale sur le sommet
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On imagine aisément la force du vent
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Joël heureux comme au pied du sapin un 25 décembre

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Vue vers l'Est sur le glacier de l'Aneto 
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Toujours vue vers l'Est
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L'arête venant du portillon supérieur
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Pico Maldito (3354m)
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Au fond enfin le plus haut de tous
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Gros plan sur l'unique instant sur le Pic d'Aneto
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Vue sur quelques connaissances dans le Couseran

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Vue depuis le sommet sur le collado de la Rimaye
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Ibón de Cregüeña dans l'ombre en versant Sud
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Le vent nous interdit toute autre option que celle de revenir sur nos pas. Il est pratiquement impossible de s’entendre parler, alors tenter une descente hasardeuse en versant Sud comme nous aurions aimé le faire est bien trop risquée. Retour au col de la Rimaye rapidement pour se mettre à l’abri des rafales dans le couloir. Or la foule est déjà engagée dans le couloir, il va falloir se croiser. J’engage le premier la descente, et comme je m’en doutais, la désescalade est délicate. La neige de « qualité » a été massacrée, donc la portance est médiocre. Il faut laisser passer les petits groupes qui montent, puis poursuivre vers le bas, et ainsi de suite jusqu’à parvenir au point clef : le ressaut mixte. C’est effrayant car la portance est très relative, l’ancrage des piolets approximative, et toute chute serait à n’en pas douter fatale. Je sens que le moment est plus que délicat, mais je m’interdis tout moment de panique. Petit pas après petit pas, je m’approche de la roche, puis je la passe pratiquement en apnée. Ouf, moi je suis tiré d’affaire, mais pas mes partenaires. Je m’écarte et demande si tout va bien, mais chacun est déjà concentré sur ce qu’il a à faire. Je croise une cordée mixte où la dame en second est terrorisée à l’idée de grimper, mais l’homme dans un grand éclat de rire me demande de confirmer que c’est toujours plus simple de descendre. Pourtant, dans mon regard, la dame voit que je cache mal le mensonge. J’ai hâte de nous savoir tous en bas sur le glacier. Chaque pas sera délicat jusqu’au pied, et chacun de nous confirmera plus tard que la pose d’un rappel aurait été la bienvenue, or il n’y avait aucune possibilité de le poser. Le plus technique de la journée est à présent derrière nous. Il ne reste plus qu’à prendre la direction du fond de vallée. A 11h50, après 5h13 d’efforts, alors que nous sommes encore au dessus de 3000 mètres, nous faisons la halte repas au soleil, malgré le froid et le vent qui n’a pas faibli. Cette fois ce sont des bourrasques qui défléctent, c'est-à-dire que le vent d’altitude vient se briser plus bas en remous, donc il arrive de plusieurs directions à la fois.

 

Descente sur le collado de la RimayeDSC00111.JPG

 

Dans le couloir au retour, Yannick au plus haut dans le ressaut mixte
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Plein centre le pic de Sauvegarde

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Nouveau regard d'où nous venons
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Il reste encore tellement de distance à parcourir, qu’à 12h30, nous quittons le promontoire pour plonger dans la pente. Nous suivons les traces qui passent proche du portillon supérieur, puis, nous allons chercher le cheminement matinal, cap sur le refuge de la Renclusa. La neige s’est ramolli de façon générale, et la descente en est rendue pénible. Nous arrivons au refuge de la Renclusa à 13h45, pour un aller/retour de 6h30. Il est temps de retirer les vêtements chauds, se mettre plus à l’aise, et reprendre le chemin du retour.

 

Dans le creux le refuge où il faut passer
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Gros plan sur le refuge
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Pico de Paderna au premier plan vers l'Ouest
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Gros plan vers l'Ouest sur le pic de Maupas et pic de Boum
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¡Adios La Renclusa!

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Tuca de la Renclusa au premier plan et La Maladeta tout au fond

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Gros plan sur la Maladeta et le couloir vu depuis La Besurta

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Gros plan vers l'Ouest sur la Tuca del puerto viejo de Gorgutes
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Nous quitterons les crampons au parking de la Besurta. Puis, nous suivrons les pistes de ski de fond jusqu’au départ de la station de ski, et pour rentrer au plus vite, nous suivrons intégralement la route. De la Besurta au Plan de Senarta, cela représente 10,5 km monotone. Nous aurions évité cela si nous avions pu faire une boucle par le barranco de Cregüeña, mais la météo en avait décidé autrement. Fin de cette exceptionnelle course classique à 17 heures, après 9h02 de marche. Une année calendaire qui se termine merveilleusement bien dans un des plus beaux décors Pyrénéens. De nouvelles courses nous attendent prochainement, nous en avons déjà ébauché les contours.

 

Trace du jour :

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Les chiffres de la journée :

Temps de marche total 9h02 pour 20,5 km à 2,3 km/h

Dénivelé positif total : 1323 m – Dénivelé négatif total : 2060 m

Point culminant : 3308m



31/12/2022
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