Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

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Pic du Madrès par le col de Jau

09/10/2010 : Col de Jau - Refuge de Callau - Cabane de la Balmette - source de la Castellane - Pic du Madrès (2469m) - Pic du Bernard Sauvage (2423m) - col de Jau

 

Départ à 9h du col de Jau (1506m) avec une équipe qui présente 2 particularités : nous ne nous connaissons pas tous et personne ne connaît l’itinéraire du jour. Voilà la promesse de passer une bonne journée. L’itinéraire que nous suivrons est tiré du topo guide de Georges Véron.
Un épais brouillard humide couvre notre première partie de chemin. Nous partons sur la route forestière, bien couvert, en direction du refuge de Callau. Cette entrée en matière est une formalité pour le groupe ; quasiment pas de dénivelé et même une légère descente. Au niveau du refuge, il faut poursuivre cette piste pendant 2 lacets, jusqu’à trouver dans la forêt un balisage jaune sur la gauche. Il faut être bien attentif car on peut facilement manquer cet embranchement.
Le sentier en forêt monte à présent de façon plus sportive. Le balisage jaune est très discret mais permet de progresser sans difficulté. La forêt est moins dense au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude.

 

Un sorbier couleur automne



Il faut couper en 2 passages le torrent de la Castellane avant de sortir du bois.

 

Cette fois nous sommes sortis des nuages et nous ne regrettons pas d’avoir persévéré. Le ciel est bien dégagé mais au prix d’un vent important. Le chemin prend plus d’inclinaison sur un court instant pour atteindre la cabane de la Balmette (1945m). Nous faisons une courte pause pour faire un point sur l’itinéraire, mais à cause du vent froid pour la saison, nous nous remettons vite en marche.

 

Cabane de la Balmette


La suite du parcours est plus évidente par temps clair. Il s’agit de traverser un grand plateau d’où prend sa source le torrent que nous avons franchis précédemment. Aucune difficulté d’orientation, et seules les vaches gasconnes nous obligent à nous détourner du chemin.


La sente nous conduit au pied d’un immense rocher appelé « Salt del Burro » et les choses sérieuses vont commencer. Le chemin se cambre vraiment et avec le vent la progression est plus lente. Après ce passage bien raide, il faut encore poursuivre un peu cette direction jusqu’au pied d’un col puis changer de cap vers le Sud. La sente monte toujours aussi fort et en quelques lacets on atteint le plateau débonnaire qui compose ce sommet. Le point culminant du Madres (2469m) est matérialisé par un abri de pierres sèches. C’est ici que nous prendrons notre repas.
Par ce temps clair la vue porte sur tous les sommets voisins ; ce massif présente l’avantage d’être à cheval sur 2 parties bien distinctes de la chaine et d’un tour d’horizon on peut admirer le Canigou tout proche, le plateau du Capcir et au loin sous les nuages les Hautes-Corbières.

Sommet du Madres

 

Quelques vautours jouent avec le vent.


Pour être complet sur notre découverte du massif, nous ne repartons pas par le même chemin. Nous descendons rapidement plein Nord à un col tout proche pour remonter une bosse appelée Pic du Bernard Sauvage (2423m).

 

En chemin vers le Bernard Sauvage

 

Nous suivons à présent cette crête presque de niveau en longeant une clôture.

 

L’itinéraire rencontre les premiers arbres et c’est au milieu de ceux-ci que nous naviguons jusqu’à se rendre sur une éminence rocheuse appelé La Glèbe. A partir de là, il faut quitter la forêt et descendre sur notre droite à travers les buissons et sans aucun sentier. C’est là que tout se complique puisque le brouillard va monter jusqu’à nous envelopper et nous masquer la direction à prendre.

 

Quelques secondes avant que le brouillard nous absorbe

 


La descente est abrupte à travers les genets, donc la plus grande prudence est de rigueur. Une fois le bas de la pente atteint, il s’agit encore de retrouver le chemin emprunté le matin. Après avoir cherché un moment dans le sous-bois sur un sol gorgé d’eau, nous avons tant bien que mal retrouvé le balisage jaune. Pour ceux qui veulent essayer ce détour, il est conseillé de marcher le cap à l’Est pour retrouver le sentier. Je pense que je ne renouvèlerai pas l’expérience de sitôt ; un grand merci à mes compagnons pour leur sang-froid.
Le retour se faisant maintenant par le même chemin qu’à l’aller, c’est avec plus de décontraction que nous cheminons toujours dans le brouillard. L’un d’entre nous trouvera même des champignons. Hélas le brouillard ne nous quittera pas jusqu’aux voitures.

 

Merci à René, Yvon, Murielle et Eric pour leur sympathie et leur bonne humeur.

 



09/09/2011
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