La cabane de la Balmette par les Bouillouses (66)
17/05/2012 : Les Bouillouses - Cabane de la Balmette - aller/retour
Après avoir dormi en février dans un igloo au bord de la cabane de la Balmette (voir Week-end en igloo), nous avions envie de revoir le site dans des conditions printanières. Nous avons choisi pour camp de base l’excellent refuge CAF des Bouillouses.
C'est au fond que nous allons
Nous le quittons à 10h15 pour monter au barrage et suivre les marques blanches et rouges du GR10. Le sentier va longer la berge droite du lac. Sans difficulté particulière d’orientation, il faut suivre le bord du lac en évitant les torrents sur notre gauche qui se jettent dans cette petite « mer intérieure ».
Il reste encore des névés ce qui va amuser les enfants. La neige ça plaît toujours beaucoup!!!
Au fond le barrage s'éloigne déjà
La traversée d'un cours d'eau se jetant dans le lac
Le niveau du lac est bas
Et de la neige, nous allons en avoir plus que de raison. Au bout du lac le sentier se divise en deux. Le GR10 poursuit sa route vers la porteille de La Grave en s’inclinant vers le Nord/Ouest alors que notre destination se trouve au Nord/Nord-Ouest. Nous bifurquons donc, mais sur ce site les balisages sont présents à chaque carrefour pour bien aiguiller les randonneurs vers toutes les destinations possibles. Après une brève montée, un immense névé s’étire sur notre chemin. C’est l’occasion pour les garçons de faire quelques glissades. Cette traversée nous rappelle dans une moindre mesure notre périple de février.
Mais la neige est capricieuse, puisqu’une congère se dresse entre nous et la passerelle qui enjambe la rivière de La Têt.
Tasma sur la congère, la passerelle en bas à gauche
Cette passerelle est de bonne qualité et permet de franchir le torrent sereinement, car il n’y a pas d’autre passage possible.
Le torrent de La Têt vu depuis la passerelle
Le balisage à suivre à présent est de couleur jaune. Le sentier monte légèrement à travers des mouillères. Après 20 minutes environ, nous arrivons au bord d’un nouveau torrent mais il n’y a pas de passerelle cette fois. Avec la forte fonte des neiges sur les sommets, le torrent est infranchissable pour celui qui n’a pas de bâtons ce qui est notre cas. Seul Quentin, agile comme un isard, va trouver un passage et fera même un aller/retour sans se mouiller les pieds. Pour Florent il en est autrement ainsi que pour la chienne qui a peur du courant trop fort. Nous avons donc trouvé plus en amont un passage plus étroit et moins profond, pour traverser en se déchaussant ; Florent passera à gué dans mes bras et la chienne fera un peu de nage. Mais quelle eau glaciale !!!! Une fois rechaussé, on retrouve rapidement le chemin. Celui-ci continue à monter doucement toujours à travers mouillère ressemblant parfois à des marécages tant le sol regorge d’eau.
Au fond le pic Carlit
En zigzagant un peu, nous finissons par arriver enfin à la cabane de La Balmette et il est déjà 13h05.
Quel plaisir de se retrouver là après 3 mois, rien n’a changé, la cabane est toujours aussi froide. Seul notre igloo manque à l’appel. Face aux pics jumeaux du grand et petit Pérics nous prendrons notre repas.
Au premier plan du site de l'igloo, au loin les pics Pérics
La cabane de la Balmette
Même si le soleil brille fort, des nuages ne tardent pas à venir obscurcir le ciel. La pause sera de courte durée et à 14h00, nous quittons la cabane pour retrouver le même chemin. Afin d’éviter le problème du torrent capricieux, nous le traversons immédiatement alors qu’il n’a pas encore pris de la force, pour rester sur la rive droite. Si nous le suivons sur cette rive nous n’aurons pas de problème, seulement il faut naviguer à nouveau au milieu d’une multitude de petits ruisseaux, heureusement facile à franchir d’un bond. Cette diversion va nous permettre de surprendre 3 mouflons en quête de quiétudes.
3 mouflons
Notre tactique d’évitement du torrent est payante puisque nous allons retrouver le chemin en gardant tous les 4 les pieds secs.
Au loin le Carlit
Le sentier descend en pente douce jusqu’à la passerelle au dessus de la Têt. Les enfants retrouvent avec plaisir la traversée du grand névé et à son extrémité le GR10. Nous regagnons la berge du lac des Bouillouses et sans difficulté le retour s’effectue par le même chemin.
Il est 17h05 quand nous arrivons au refuge CAF où nous allons y passer deux soirées.
Cette randonnée peut être conseillée à tout âge, avec moins de neige pour les moins courageux, mais ne présente aucune difficulté ni d’orientation, ni technique, ni physique. Elle permet de voir le grand lac sous divers angles et d’approcher les pics Pérics. C’est aussi l’itinéraire qui permet de rejoindre le site des étangs des Camporells.
Les chiffres du jour :
Temps à l’aller pause déduite 2h41 – 2h33 au retour
Temps de marche total 5h14 pour 11,8 Km
Dénivelé positif total : 270m – autant en négatif
Point culminant 2120m.
A découvrir aussi
- Pic de l'Estelle (66)
- Week-end en igloo dans le Capcir (66)
- Vallèe de Soulcem et étang de Médecourbe (09)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 328 autres membres