Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Rando dans les Pyrénées en toute simplicité

Pic du Madres en boucle par les crêtes Nord

19/10/2019 : Col de Jau (1506m) – La Glèbe – Pic du Bernard Sauvage (2423m)Pic du Madres (2469m)Roc Nègre (2459m)Pic de la Roqueta (2345m) – Refuge de Callau – Col de Jau

 

Le week-end est placé sous le signe d’un vent violent venant du Sud. Que faire ? Après avoir gravi le toit des Pyrénées Orientales il y a 20 jours, quoi de mieux que de gravir le toit des Pyrénées Audoises en suivant. En fixant le départ depuis le col de Jau, nous avons là un bel itinéraire forestier. Mise en marche à 9 heures précises avec Yannick. Nous suivons la piste jusqu’au premier ravin, virage à gauche, où l’on quitte la piste pour s’engager sur un ancien chemin de débardage. Ce n’est pas un sentier répertorié, mais pourtant il est parfaitement balisé et régulièrement fréquenté. Ce raccourci permet de gagner rapidement de la hauteur, et ainsi récupérer la crête du pic du Bernard Sauvage.

 

Gros plan sur le proche Pic Dourmidou

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Sitôt que l’on débouche sur la crête, nous quittons instantanément le couvert forestier, pour évoluer sur une lande rase. Nous prenons alors le vent du Sud de plein fouet. Le rebord Sud de la crête offre une jolie vue dominante sur la haute vallée de la Castellane. Nous allons chercher un abri relatif plus en retrait sur le rebord Nord. Il n’y a plus qu’à remonter cette tranquille croupe jusqu’à parvenir au point culminant de celle-ci. On peut marcher indifféremment à droite ou à gauche d’une clôture. Nous voilà au pic du Bernard Sauvage à 11h28, après seulement 2h15. Ce qu’il y a de sauvage à cet instant, c’est la force du vent. Nous ne nous attardons pas.

 

Plan large sur le pic de Dourmidou
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Quelques vaches gasconnes dans les hauteurs
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Eminence rocheuse nommée "La Glèbe"
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Pic de Bernard Sauvage en approche
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Sommet du pic de Bernard Sauvage, dans le dos le Madres
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Gros plan sur les pics Péric et le pic de la Grande Porteille
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Gros plan sur le Roc Blanc
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La suite est classique, il n’y a plus qu’à rester sur les hauteurs en se rendant à vue sur le point culminant du plateau. Les deux cimes étant proches, nous parvenons au sommet du Madres à 11h50, pour 2h33 de marche. Le vent y est tout aussi violent. La vue s’ouvre sur un large panorama allant du massif du Canigou jusqu’au Puigmal. Le temps couvert ne nous permettra pas d’apprécier la vue depuis ce belvédère. Nous constatons tristement que le toit de l’orri, symbole du sommet, est effondré. Nous rencontrons un groupe de sympathiques randonneurs venus depuis la vallée de la Castellane. Alors qu’ils vont prendre le repas en plein courant d’air, nous poursuivons plus à l’Est, à la recherche d’un abri. Sur le trajet qui joint le Madres au Roc Négre, au dessus du Clot Tort, se trouvent de nombreux rocs formant un rempart. Nous nous plaçons donc au Nord de ceux-ci, et comme par magie, sous le vent, la vie devient plus vite agréable. Après 2h40, nous nous posons pour le repas.

 

Sommet du pic de Madres
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Après une pause d’une bonne heure à profiter de la vue étendue vers l’Aude, nous quittons ce lieu calme à 13h10, pour replonger dans la soufflerie. Le passage rocheux versant Coume de Ponteils demande un peu de vigilance à cause du vent, mais reste très court. Il est anecdotique en temps normal. Le passage sur le Roc Négre, moins élevé de 10 mètres du Madres, est rapide. On quitte le balisage rouge et jaune pour partir à vue, vers l’Est, vers la quatrième cime locale. Ce n’est qu’une formalité. Le pic de la Roqueta est constitué d’un amas de blocs dont on se demande bien par quel phénomène cela a pu arriver, dans un endroit qui ne compte que de la lande. C’est la curiosité locale.

 

Sommet du Roc Nègre
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Sur la lande après le sommet du pic de la Roquette
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A cet instant, nous prenons la direction hors sentier de la forêt de la Roqueta. Dans un premier temps, nous suivons des cairns, que l’on perdra en entrant dans le sous-bois. Mais sans difficulté, nous suivons au mieux un ravin couvert de rhododendrons où l’on aura le plaisir de ramasser une jolie récolte de girolles. Nous arrivons sans faillir sur la piste forestière matinale. Il ne reste plus qu’à la suivre pour revenir à notre point de départ. Fin de la balade à 15h54, pour seulement 5h12. Je remarque que le sentier traditionnel passant par le haut vallon de la Castellane, est à présent parfaitement renseigné par des panneaux et de récentes balises jaunes. Nous venons de faire là un agréable circuit aérien et aéré, qui ne demande pas beaucoup de notions d’orientation, et qui offre toujours une large vue.

 

Tracé du jour :


Visorando

 

Les chiffres de la journée :

Temps de marche total 5h12 pour 19,1 km à 3,7 km/h

Dénivelé positif total : 1190 m – Autant en négatif

Point culminant : 2469m



20/10/2019
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